Née en 1938, elle entre très tôt en résistance contre l’armée coloniale française en Algérie. Arrêtée en février 1960, elle sera emprisonnée et atrocement torturée. Elle sera défendue au cours de son procès par Gisèle Halimi qui souhaitait dénoncer les méthodes de torture de l'armée française. L'affaire Djamila Boupacha prend une ampleur médiatique internationale. Un Comité de soutien pour Djamila Boupacha présidé par Simone de Beauvoir fut créé en juin 1960, il comprenait parmi ses membres Germaine Tillion. Après plusieurs
années de prison dont la prison de Rennes, elle est libérée en avril 1962. A l’indépendance de l’Algérie, elle sera mise de côté et disparait de la scène publique, à l'instar de nombreuses militantes qui avaient joué un rôle déterminant dans la libération de l’Algérie.